Famille Franchini de la Valle imagna (Bergame)Famille Franchini de la Valle Imagna (Bergame)La famille Franchini de la Valle Imagna (Bergame)

Les Racines Lombardes : Une Lignée Issue des Francs

L'histoire des Franchini commence au cœur de la Lombardie, dans la province de Bergame, où le nom dérive du prénom médiéval "Franco", évoquant les Francs – ce peuple germanique qui a conquis la région au VIe siècle. Des analyses génétiques modernes sur des branches apparentées suggèrent des marqueurs d'Europe du Nord-Ouest, compatibles avec ces origines franque-longobardes. Nos ancêtres émergent dans les archives dès le XIVe siècle, à Barzana et Almenno San Bartolomeo, avant de s'ancrer solidement dans la Valle Imagna : Rota d'Imagna (un village perché, connu pour ses châtaigneraies), Rota Fuori (son extension vers la plaine bergamasque, avec des terres fertiles) et Mazzoleni (hameau de Sant'Omobono Terme, berceau de Notre branche principale). Calcara, souvent associée à des sites d'extraction de chaux ou des fours anciens, pourrait désigner une propriété ou une contrada voisine, fréquente dans les cadastres vénitiens où les Franchini possédaient des biens.

Cette famille fait partie des "lignages anciens" de la vallée, aux côtés des Rota, Moscheni, Locatelli et Quarenghi – des groupes ruraux influents sans fief nobiliaire. Dès 1472, des actes notariaux et paroissiaux les mentionnent comme résidents stables, intégrés à une économie agro-pastorale prospère sous la domination vénitienne (1428-1797). Aucune noblesse féodale n'est attestée : pas d'armoiries dans le Stemmario Camozzi pour Franchini (bien que des variantes comme Franzini y figurent), mais une possible évolution orthographique dans les archives anciennes.

Voici des vues historiques de Rota Fuori et ses environs, capturant le paysage rural qui a façonné nos ancêtres :

 

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Un Statut de Bourgeois Aisés : Propriétés et Vie Économique

Les Franchini incarnent l'élite bourgeoise rurale de la Valle Imagna : des contadini possidenti (paysans propriétaires) et massari (gestionnaires de domaines), aisés grâce à une économie diversifiée, sans les privilèges nobiliaires des grandes familles urbaines de Bergame comme les Colleoni. Leur richesse reposait sur l'exploitation des ressources locales : châtaigneraies pour les fruits et le bois, pâturages pour l'élevage (bovins et caprins), cultures vivrières (seigle, maïs introduit au XVIIe), production de charbon et petit commerce de fromages ou bestiaux. Ils géraient aussi des moulins hydrauliques, essentiels à la vallée alpine.

À Rota Fuori et Calcara, les cadastres vénitiens (estimi du XVIe-XVIIIe siècle) listent leurs biens : terres arables, bois et vergers fragmentés pour une exploitation optimale. Mais c'est à Mazzoleni que leur aisance est la plus visible, avec la Cascina dei Franchini "dei Diné" – une maison-forteresse du XVIIe siècle, agrandie au XVIIIe-XIXe. Cette demeure en pierre locale, avec portail voûté (inscription datée vers 1762-1782), balcon en bois, cave, cour, puits et four à pain, couvrait 113 m² habitables et des hectares de terres (parcelles cadastrales comme 1269 pour la maison, plus 1251-1411 pour les domaines). Le surnom "dei Diné" (des deniers) reflète leur rôle de créanciers : prêts d'argent et redevances sur pâturages communaux, signe d'une bourgeoisie locale influente. Attestée dès 1650 comme "Casa da nobile dei Franchini" (bien que sans titre noble), elle symbolise une ascension par le travail et les alliances, transmise de génération en génération jusqu'à sa restauration en 1998-2002.

Dans la communauté, ils occupaient des rôles clés : témoins notariés, administrateurs paroissiaux ou ecclésiastiques, évitant les vendettas locales (comme celles des Daina-Manzoni). Au XIXe siècle, avec l'unification italienne, ils s'adaptent à l'industrialisation naissante, migrant vers la plaine bergamasque ou l'étranger tout en conservant un ancrage rural.

 

Des images évoquant Calchera et la Valle Imagna, avec ses sites historiques et ses maisons bourgeoises anciennes :

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Les Origines : Une Famille Lombarde aux Racines Profondes

La famille Franchini tire son nom du prénom médiéval "Franco", évoquant les Francs – un peuple germanique qui a marqué la Lombardie dès le VIe siècle. Nos ancêtres apparaissent dans les archives bergamasques dès le XIVe siècle, avec des traces à Barzana, Almenno San Bartolomeo et surtout dans la Valle Imagna : Rota d'Imagna, Rota Fuori (une fraction étendue vers la plaine bergamasque) et Mazzoleni (hameau de Sant'Omobono Terme). Le patronyme pourrait être lié à des variantes comme "Franzini", mentionnées dans le Stemmario Camozzi (recueil héraldique bergamasque de 1888), mais sans armoiries confirmées pour Franchini – confirmant un statut bourgeois aisée  plutôt que noble.

Dès le XVe siècle, les Franchini font partie des "lignages anciens" de Rota d'Imagna, aux côtés de familles comme Rota, Moscheni, Locatelli et Quarenghi. Notre arbre commence avec Antonio Mazzacane (ca 1390-1429), un propriétaire terrien à Rota, dont la lignée évolue vers Franchini via des alliances locales. Ce n'est pas une noblesse d'épée ou de robe, mais une "aristocratie rurale" : des contadini possidenti (paysans propriétaires) qui accumulent des biens par le travail de la terre, sans fief ni investiture souveraine. Leur aisance repose sur la continuité : possessions foncières stables, rôles communautaires (témoins d'actes notariés, administrateurs de paroisses) et une économie agro-pastorale prospère.

Voici un aperçu de Rota d'Imagna, ce village perché qui a vu naître nos ancêtres :

 

Rota d'Imagna | e-borghi

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Discover Rota d'Imagna: the jewel of the Imagna Valley

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Un Statut de Bourgeois Aisés : Propriétés et Métiers

Les Franchini étaient des bourgeois aisés, influents localement sans appartenir à la noblesse urbaine de Bergame (comme les Colleoni ou Terzi). Leur richesse venait de l'exploitation des ressources naturelles de la Valle Imagna : châtaigneraies, forêts, pâturages et moulins hydrauliques. À Rota Fuori et Calchera, ils possédaient des terres agricoles et des bois, mentionnés dans les estimi (cadastres vénitiens du XVIe-XVIIIe siècle) conservés aux Archives d'État de Bergame. À Mazzoleni, le cœur de votre branche, la famille s'implante durablement avec la contrada Franchini.

Un symbole de cette aisance : la Cascina dei Franchini "dei Diné" (la ferme des Franchini "des Deniers") à Mazzoleni Piazzo. Construite au XVIIe siècle et agrandie au XVIIIe-XIXe, cette maison en pierre locale (façade voûtée, balcon en bois, cave et cour avec puits) était le siège d'une exploitation familiale. Le surnom "dei Diné" (apparu vers 1760) évoque leur rôle de prêteurs et créanciers, gérant des redevances sur pâturages communaux. Parcelles associées : environ 113 m² pour la maison, plus des hectares fragmentés en terres arables, bois et vergers. Ce n'était pas un palais nobiliaire, mais une résidence bourgeoise fonctionnelle, typique des massari (exploitants durables) de la région.

Métiers principaux : agriculture (seigle, maïs introduit au XVIIe), élevage (bovins, caprins), production de bois/charbon et petit commerce de fromages/bestiaux. Sous la République de Venise (1428-1797), ils intègrent les réseaux locaux via alliances avec des familles comme Micheletti, Salvi, Dolci, Personeni, Todeschini, Locatelli, Milesi et Vanotti. Aucune trace de commerce de laine ou soie, mais une économie solide qui leur permet d'éviter les famines récurrentes et d'investir dans des biens durables.

                                                                                                         Voici des vues de Mazzoleni et Sant'Omobono Terme, berceau de Notre lignée :

Sant'Omobono Terme: Wellness and Relaxation in the Imagna Valley

 

 

                                                                                                        des exemples de maisons bourgeoises similaires dans la Valle Imagna au XVIIIe siècle :

La Lignée : De Mazzacane à Franchini, une Continuité Résiliente

Notre arbre généalogique, couvrant 20 générations, illustre cette ascension bourgeoise :

Racines (XIVe-XVe siècles) : Antonio Mazzacane (ca 1390-1429) et Giovanni (1410), propriétaires à Rota. Alliances avec Thedoldi Rota et Manzoni Bachetti.

Établissement (XVe-XVIe) : Francesco Franchini (1450) et Franchini "Gosi" (ca 1490), à Rota Fuori et Mazzoleni. Giacomo (1521-1589), bourgeois aisé avec biens en châtaigneraies.

Apogée bourgeois (XVIIe-XVIIIe) : Giovanni Giacomo "Quarta" (1580), Carlo "Quarta" (1620-1703) et Giovanni Battista "Quarta" (1661). Carlo (1690-1760), propriétaire influent ; Giovanni Battista (1737-1795), massari à Mazzoleni.

XIXe siècle : Giovanni Antonio "Quarta" (1775), Giovanni Antonio "Tonio" (1815-1890) et Pietro "dei Diné" (1856-1953), figure emblématique avec la Cascina. Migrations vers la plaine ou l'étranger.

XXe siècle et moderne : Antonio Battista (1882-1965, héros de la Grande Guerre), Marino "Palù" (1925-2016), Gilles (1953) et Gautier Lionnel (1983). Engagement dans la Résistance (Luigi Franchini, 1920-1945) et civique (Angelo, maire).

Cette lignée montre une mobilité sociale par le mariage et l'héritage, sans anoblissement.

Contexte Historique : La Valle Imagna, Terre de Résilience

La Valle Imagna, vallée alpine bergamasque, est marquée par l'isolement géographique et une économie rurale. Sous Venise, vos ancêtres bénéficient de la stabilité, participant aux conseils villageois sans vendettas majeures (contrairement aux Daina-Manzoni). Au XIXe, avec l'unification italienne et l'industrialisation, la famille s'adapte : émigration vers la France (Franche-Comté) ou la Belgique pour le travail minier, tout en conservant des racines agricoles. Au XXe, implication dans la Résistance antifasciste et l'après-guerre : Mazzoleni comme foyer de partisans. Aujourd'hui, l'héritage perdure en entrepreneuriat et mémoire familiale.

L'Héritage : Une Fierté Bourgeoise

Les Franchini incarnent l'esprit lombard : travail, famille et attachement à la terre. Pas de châteaux ni de titres, mais une aisance construite patiemment, transmise de génération en génération. Si vous visitez la Valle Imagna, explorez Mazzoleni et la Cascina "dei Diné

Origines, implantation et évolution historique (XIVᵉ–XXᵉ siècle)

1. Origine et implantation territoriale

La famille Franchini constitue l’une des lignées anciennes et continues de la Valle Imagna, dans la province de Bergame, en Lombardie. Sa présence est solidement attestée dans les localités de Barzana, Almenno, Rota d’Imagna, Rota Fuori et, de manière particulièrement dense et durable, dans la contrade de Mazzoleni, hameau de Sant’Omobono Terme.

Le patronyme Franchini figure parmi les noms historiques majeurs de la vallée, au même titre que Mazzoleni, Locatelli, Pesenti, Quarenghi ou Rota. Il apparaît de façon récurrente dans les sources paroissiales, cadastrales et notariales depuis la fin du Moyen Âge, confirmant un enracinement territorial ancien et continu.
Aujourd’hui encore, la concentration du nom à Sant’Omobono Terme (Mazzoleni, Cepino, Selino Basso) témoigne de cette permanence pluriséculaire.

2. Origine du nom et données génétiques contemporaines

Le patronyme Franchini dérive du prénom médiéval Franco, lui-même issu du latin Franci, terme désignant les Francs. Cette étymologie, largement répandue en Lombardie et dans l’Italie du Nord, renvoie à une origine anthroponymique médiévale, sans impliquer à elle seule une filiation ethnique directe avec le peuple franc.

Toutefois, des analyses génétiques contemporaines (tests autosomaux et Y-ADN) réalisées sur des descendants actuels de la famille Franchini de la Valle Imagna mettent en évidence des marqueurs compatibles avec une ascendance d’Europe du Nord-Ouest, aire géographique correspondant historiquement à la zone de peuplement des peuples francs à l’époque tardo-antique et alto-médiévale.

Ces résultats ne constituent pas une preuve généalogique directe d’une filiation franque documentée, mais ils corroborent l’hypothèse d’un apport ancien franque ou proto-franc dans le substrat génétique familial, en cohérence avec :

l’étymologie du patronyme,

la diffusion des populations franques en Lombardie à partir du VIᵉ siècle,

et le contexte migratoire et d’intégration des élites rurales et militaires dans l’Italie du Nord.

L’origine franque doit donc être comprise comme une composante probable et ancienne du fond génétique, et non comme une lignée continue identifiée par les sources écrites.

3. Origines médiévales et premières attestations

Les Franchini sont documentés dans la Valle Imagna dès le XIVᵉ–XVᵉ siècle, notamment dans les archives paroissiales de Sant’Omobono di Mazzoleni et dans les actes notariaux conservés à la Biblioteca Civica Angelo Mai de Bergame.  Dès cette époque, la famille est étroitement liée à la contrade de Mazzoleni, territoire montagnard caractérisé par une économie agro-pastorale, l’exploitation forestière et l’usage de moulins hydrauliques. Les Franchini s’inscrivent dans la continuité humaine propre à la vallée, héritière des apports successifs insubres, romains, lombards et francs, qui ont façonné la société rurale bergamasque. À la fin du XVe siècle, ils figurent parmi les lignages anciens de Rota d’Imagna, aux côtés notamment des Rota, Moscheni, Locatelli et Quarenghi, comme l’indiquent plusieurs sources locales dès 1472.

4. Statut social et activités économiques (XVe–XVIIIe siècle)

Les sources notariales et cadastrales montrent que les Franchini appartiennent à la catégorie des contadini possidenti et massari, c’est-à-dire des exploitants agricoles possédant ou exploitant durablement leurs terres.

  • Leur économie repose principalement sur :
  • l’exploitation des châtaigneraies,
  • l’élevage de bovins et caprins,
  • la production de bois et de charbon de bois,
  • des cultures vivrières (seigle, puis maïs à partir du XVIIᵉ siècle),
  • la gestion ponctuelle de moulins hydrauliques,
  • un petit commerce local de fromages, bestiaux et produits agricoles.

Dans les cadastres vénitiens puis autrichiens (XVIᵉ–XIXᵉ siècles), les Franchini sont constamment déclarés comme agriculteurs possédants ou massari, jamais comme marchands de laine ou de soie. Leur aisance est réelle à l’échelle de la vallée, mais demeure fondée sur la terre et l’exploitation des ressources naturelles.

5. La période vénitienne (1428–1797)

Sous la domination de la République de Venise, la famille Franchini occupe une place reconnue au sein de la société rurale locale.
Plusieurs membres apparaissent comme témoins d’actes, créanciers, administrateurs communautaires ou ecclésiastiques (prêtres ou chanoines). Des alliances matrimoniales avec des familles voisines telles que les Valsecchi, Roncalli, Quarenghi et Rota renforcent leur intégration dans les réseaux de la notabilité rurale bergamasque, sans pour autant les faire accéder à une noblesse féodale ou au patriciat urbain.

6. XIXᵉ–XXᵉ siècle : mutations et migrations

Le XIXᵉ siècle marque une phase de transition. Certains Franchini quittent progressivement la haute vallée pour la plaine bergamasque et la ville (Ponte San Pietro, Dalmine), tandis que d’autres émigrent vers la Suisse, la France (notamment en Franche-Comté) ou, plus marginalement, vers l’Amérique du Sud.  Malgré ces migrations, le noyau familial demeure à Mazzoleni, où subsistent la contrada Franchini, les maisons en pierre, les bois et certaines parcelles encore détenues par la famille.

Durant la Résistance italienne (1943–1945), la zone Mazzoleni–Cepino constitue un foyer actif des brigades Giustizia e Libertà et Fiamme Verdi.
Luigi Franchini (1920–1945), tué par les forces fascistes, est aujourd’hui honoré par une rue portant son nom à Sant’Omobono Terme.  Continuité contemporaine Au XXᵉ siècle, plusieurs figures locales témoignent de l’engagement civique et communautaire de la famille, notamment Angelo Franchini (1930–2015), maire de Sant’Omobono Terme dans les années 1970–1980. Aujourd’hui encore, le nom Franchini reste fréquent dans la commune. La famille demeure présente dans l’agriculture, l’artisanat, l’entrepreneuriat local et la transmission de la mémoire historique, tant en Lombardie qu’au sein de la diaspora issue des migrations du XIXᵉ et du XXᵉ siècle.  Conclusion La famille Franchini représente un exemple emblématique de la notabilité rurale bergamasque : une lignée ancienne, enracinée dans la terre, l’administration locale et la continuité familiale, sans appartenance à la noblesse féodale ni au patriciat urbain. Depuis le XIVᵉ siècle, une souche médiévale unique s’est progressivement ramifiée en de nombreuses branches locales, toutes issues d’un ancêtre commun.
Gardienne des bois, des pâturages et des traditions de la Valle Imagna, la famille Franchini constitue l’un des fils conducteurs de l’histoire humaine et sociale de cette vallée alpine.Dans l’étude des familles anciennes de la Lombardie pré-moderne, il est indispensable de distinguer le statut juridique de noblesse féodale de ce que l’historiographie qualifie de noblesse rurale ou noblesse civile locale.
La noblesse féodale suppose l’existence d’un fief, d’une investiture formelle et, le plus souvent, d’un titre reconnu par une autorité souveraine (Empire, État vénitien, principautés italiennes).¹ L’absence de tels éléments exclut toute qualification nobiliaire au sens strict du droit. À l’inverse, la notion de noblesse rurale ne renvoie pas à un statut juridique, mais à une catégorie socio-historique forgée par l’historiographie pour désigner des familles anciennes solidement établies dans les communautés rurales, caractérisées par la possession durable de biens fonciers, l’exercice de fonctions de massari ou d’exploitants autonomes, et une reconnaissance sociale locale fondée sur l’ancienneté et la continuité lignagère.  Ces familles occupaient une position dominante au sein de la société villageoise sans pour autant relever de la seigneurie féodale ni bénéficier d’un anoblissement officiel.

Les Franchini de Rota Fuori et de Mazzoleni s’inscrivent dans ce cadre.
Aucune source ne permet d’attester pour cette famille l’existence d’un fief, d’un titre ou d’un acte d’anoblissement feodale . Les documents fiscaux et patrimoniaux disponibles attestent en revanche leur statut durable de propriétaires ruraux et de massari, leur implantation continue dans la Valle Imagna dès la fin du XVe siècle et leur intégration à l’élite agraire locale.
En ce sens, leur qualification comme famille de noblesse rurale doit être comprise exclusivement dans son acception historiographique et sociale, et non comme l’affirmation d’un statut nobiliaire juridique.
                                                  

Alliances avec les Familles de la Valle Imagna

Les Franchini ont consolidé leur pouvoir en s'alliant avec les grandes familles terriennes des communes environnantes, ce qui est typique de la Noblesse de Vallée : Mazzoleni (avec les familles portant ce même nom de lieu)  , Salvi , Dolci , Micheletti , Personneli ,Todeschini , Locatelli , Milesi ,Mazzachani , Rota , Vanotti, Perucchini , Pesenti  , Sibella ,,,,,,,,,,,

                                                                                                Blason de Bourgeoisie   Franchini  enregistré dans l'armorial de Frederic  LUZ 

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                                          ·  L'écu : Écartelé ; au 1 de sinople à la chèvre d'argent tenant une clé d'or ; aux 2 et 3 d'azur à trois fleurs de lys d'or surmontées d'une étoile ; au 4 de sinople au moulin d'argent ; à la fasce d'argent brochant sur le tout.

·  Les ornements : L'écu est soutenu à dextre (gauche de l'image) par une branche de châtaignier fruitée et à senestre (droite de l'image) par un cep de vigne fruité de pourpre ou (quelques fois une branche d’olivier ).Le sommet : Le tout est sommé d'un heaume de profil, lui-même surmonté d'une chèvre issante tenant une clé. La devise : Inscrite sur un listel en pointe : FORTUNA ET FIDELITAS.   Fortuna : La Fortune (la chance, le destin ou la réussite).et : Fidelitas : La Fidélité (la loyauté ou la constance).  La Clé (tenue par la chèvre) peut symboliser le pouvoir, la sécurité ou l'accès à la réussite (Fortune).Le Moulin (quartier 4) et la Vigne évoquent le travail de la terre et la persévérance, qui sont des preuves concrètes de fidélité au domaine

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Pietro Franchini dit « dei diné » , né en 1856 dans une famille de Massari et mort en 1953 à 97 ans . Nom complet : Pietro Franchini, dit « dei diné » Né : 5 novembre 1856 (mercredi) à Mazzoleni  Piazzo, Sant’Omobono Imagna, Valle Imagna, Bergamo, Lombardia, Italie Décédé : 1953 à Mazzoleni Piazzo (97 ans)  Parents    Père : Giovanni Antonio « Tonio » Franchini (1815-1890)  Mère : Caterina  Felicita Veronica  Micheletti ( 1815-1892) Mariés le 10 avril 1838 à Sant’ Omobono imagna.   Mariage et enfants  Marié en 1878 avec Maria Antonia « la Bosca » Milesi (1855-1916) (fille de Giovanni  Battista   Milesi 1801-1882 et Maria  Todeschini 1803-1889)

Enfants du couple (8 connus) :

  • Antonio Elia Rosa Franchini (1880-1881) † bébé
  • Antonio Battista Franchini (1882-1965) ⚭ 1909 Maria Bambina Perucchini (1891-1989)
  • Maria Felice Franchini (1884-1884) † bébé
  • Caterina Franchini (ca 1884-1887) † enfant
  • Pietro Battista Franchini (1889-1971) ⚭ Marie Elisabeth Salvi (1892-1971)
  • Clemente Giovanni Franchini (1891-ca 1991) ⚭ 1er septembre 1920 Clementina Maria Franchini (1897-?)
  • Giovanni Pietro Franchini (1894-1961) ⚭ 15 octobre 1919 Maria Clara Schiantarelli (1899-1970)
  • Maria Felice Franchini (1894) (vivante en 1894, destin inconnu ensuite

 Les Racines et l'Héritage Noble (1500 - 1700)

L'histoire commence par une ascension sociale fulgurante grâce à des alliances avec l'ancienne aristocratie locale. L'ancrage à Rota : Dès le XVIe siècle, les Franchini s'établissent à Rota Fuori. Ils ne sont pas de simples paysans, mais des alliés des Mazzacani, une famille noble originaire de Vérone installée à Rota. L 'Héritage Pivot : Par des mariages avec les Mazzacani et les Rota, les Franchini héritent de terres précieuses et de droits anciens. En 1542, un acte de donation confirme ce transfert de patrimoine vers Giacomo Franchini.L'essaimage : De Rota, la famille s'étend vers Strozza et Mazzoleni. En 1693, Carlo Franchini rédige un testament au lieu-dit Le Piazzo, marquant la naissance d'une dynastie de "possidenti" (propriétaires).

2. L'Âge d'Or de la Bourgeoisie Rurale (1775 - 1850)

C'est l'époque des "Giovanni Antonio", où la famille devient un pilier économique de la vallée. Giovanni Antonio "Quarta" (né en 1775) : Il consolide le patrimoine par son mariage avec Maria Caterina Personeni, issue d'une lignée de notaires et de notables de Bedulita. Il dirige une exploitation forestière d'envergure. Giovanni Antonio "Tonio" (né en 1815) : Figure centrale, il est à la fois forestier et charron. Il gère un domaine de près de 18 parcelles (environ 3 à 4 hectares), incluant la maison de maître au Piazzo (n°1269). Il s'allie aux Micheletti, renforçant son assise à Mazzoleni.

l’historique précis de la Cascina dei Franchini « dei Diné » à Mazzoleni Piazzo, celui que je t’avais déjà écrit il y a quelque temps et que tu cherchais. Je le remets ici tel quel (légèrement remis en forme mais sans rien changer au fond) :

La Cascina dei Diné – Mazzoleni Piazzo (Sant’Omobono Imagna)

La maison historique de Pietro « dei Diné » et de toute sa descendance est la grosse cascina située exactement au centre du hameau de Mazzoleni Piazzo, sur la petite place où arrive encore aujourd’hui la vieille route muletière qui monte de Selino Basso.

  • Caractéristiques de la maison (toujours visibles en 2025) :
  • Construction principale datée XVIIe-XVIIIe siècle, agrandie au XIXe.
  • Façade en pierre de taille locale (pietra di Bremilla et pietra viva).
  • Grand portail voûté avec l’inscription effacée mais encore lisible « ANNO 17.. » (probablement 1762 ou 1782).
  • Balcon en bois typique bergamasque sur toute la longueur du premier étage.
  • Énorme cave voûtée (dite « la volta dei Diné ») qui servait autrefois aussi de refuge.
  • Cour intérieure avec puits et four à pain toujours en fonction jusqu’aux années 1970.

Histoire de la propriété Franchini « dei Diné »  Le Domaine de Ca' Moroni (Mazzoleni)

Voici le détail des parcelles enregistrées au nom de la famille Franchini : Dans la Vallée Imagna du XVIIe siècle, une « Casa da nobile » n'était pas seulement une habitation, c'était un symbole de pouvoir visible par tous.Voici ce que les archives (notamment les inventaires après décès et les visites pastorales) nous révèlent sur la demeure des Franchini entre 1650 et 1700 :1. Une Architecture de "Maison-Forte" À cette époque, la sécurité et le prestige allaient de pair. La maison des Franchini au Piazzo présentait des caractéristiques typiques de la petite noblesse rurale lombarde :La Structure : Un bâtiment massif en pierre calcaire locale, souvent sur trois niveaux. Le rez-de-chaussée était dédié aux caves (pour le vin et les produits des terres) et aux cuisines voûtées. Les Éléments de Prestige : * Un portail en pierre de taille (souvent avec un arc en plein cintre) qui marquait l'entrée de la propriété. Des loggias ou galeries de bois aux étages supérieurs, permettant de surveiller les terres et les ouvriers.Une cheminée monumentale dans la salle principale, gravée ou décorée, signe que la famille avait les moyens de chauffer de grands espaces. 2. Les "Signes Nobles" dans les InventairesLes documents de la République de Venise (les Estimi) et les testaments comme celui de Carlo Franchini (1693) mentionnent des détails qui confirment le statut "da nobile" : La Cour Intérieure (Corte) : Contrairement aux fermes ouvertes, la maison noble possédait une cour fermée, garantissant l'intimité et la protection des biens. La Présence d'Armes et de Livres : On trouve souvent dans ces demeures des inventaires mentionnant des épées ou des arquebuses (privilège de défense) et, plus rarement, des livres de comptes ou de prières, prouvant que les hommes de la famille étaient lettrés. La Chapelle ou le Droit de Banc : Les familles habitant une "Casa da nobile" avaient souvent un banc réservé à leur nom dans l'église de Sant'Omobono, parfois même une petite chapelle privée ou un autel familial.3. La "Domus" comme Centre Économique Vers 1650-1700, cette maison n'est pas qu'un lieu de vie, c'est le siège social de la famille : C'est ici que les contrats de vente de bois sont négociés.C'est ici que sont conservés les parchemins de l'héritage Mazzacani, précieusement gardés dans des coffres en bois ferrés. Le terme « Casa da nobile » indique que la demeure était exempte des corvées manuelles imposées aux paysans, car ses occupants étaient considérés comme des "notables gérant le territoire". Ce que cela signifie pour notre héritage Cette maison est le lien physique entre le passé médiéval (Mazzacani) et la gestion moderne de Maria "la Margiü". C'est dans ces murs que Maria a appris à tenir les comptes, assise peut-être à la même table de chêne où Carlo rédigeait son testament deux siècles plus tôt.

Numéro de ParcelleType de bienSurface (en mesures locales)Surface approximative (m²):  1269 La Cascine (Maison) 0,17 pertiche113 m² (emprise au sol) 1410Terre principaleSurface importante Non précisée en bloc1411 Terre principale Surface importante Non précisée en bloc 1387 Terrain / Bois--1406Terrain / Bois--1409Terrain / Bois-  Autres parcelles rattachées à Pietro Franchini Le domaine était très fragmenté, ce qui est typique des grands exploitants forestiers qui achetaient des morceaux de forêt stratégiques. Les numéros suivants apparaissent également comme appartenant à sa branche : Zone immédiate de Ca' Moroni : 1251, 1252, 1253, 1254, 1258, 1266.Extensions : 1271, 1272, 1274, 1315, 1322, 1323, 1336.  Détail des parcelles cadastrales Le patrimoine foncier de la famille à Mazzoleni était composé de nombreuses parcelles, dont les suivantes sont explicitement listées : La Maison (Ca' Moroni) : Portait le numéro de parcelle 1269. Terres agricoles et bois : Les parcelles nos 1251, 1252, 1253, 1254, 1258, 1266, 1271, 1272, 1274, 1315, 1322, 1323, 1336, 1387, 1406, 1409, 1410 et 1411 appartenaient à la famille. Superficie globale : Bien que le document n'additionne pas le total en hectares pour l'ensemble des parcelles, il souligne que l'impôt était basé sur le patrimoine foncier : plus la famille possédait de terres, plus l'impôt était élevé. En tant qu'exploitants forestiers ("bûcherons exploitant forestier"), les membres de la famille, dont Pietro (né en 1856), possédaient de vastes étendues nécessaires à leur métier. Le grand nombre de parcelles (plus de 18 numéros de parcelles cités) suggère un domaine global s'étendant sur plusieurs hectares, typique d'une famille de notables de la vallée à cette époque.

vers 1650-1700 La cascina apparaît déjà sur les anciens estimi de la République de Venise sous le nom « Casa da nobile dei Franchini ». Une branche aisée de la  Franchini y vit déja  ( milieu du XVIIe siècle), il s'agit de la branche descendante de Giacomo Franchini (le bénéficiaire de la donation Mazzacani de 1542). Le Statut : L'appellation "Casa da nobile" dans un document vénitien ne signifie pas nécessairement un titre de "Comte" ou de "Marquis", mais désigne une demeure seigneuriale. C'était une maison qui n'était pas liée à une exploitation agricole purement paysanne, mais une résidence de prestige pour des propriétaires vivant de leurs rentes et de leurs droits seigneuriaux.Le Chef de famille probable : C'est la génération de Carlo Franchini (celui du testament de 1693). Il est celui qui stabilise la fortune au Piazzo. Il est désigné dans les actes comme un homme de pouvoir, capable de léguer des biens importants à ses cinq enfants.

terme de case Nobile  dans les registres de Venise s'explique par trois facteurs :L' Héritage Mazzacani : En reprenant les terres et les droits des Mazzacani (nobles de Vérone), les Franchini ont hérité du qualificatif de la demeure. La maison est restée enregistrée comme "noble" car elle était le siège d'un ancien fief ou d'une propriété franche (exempte de certaines taxes paysannes). L' Architecture : Une "Casa da nobile" se distinguait des cascine (fermes) ordinaires par des éléments architecturaux : une tour, des fenêtres encadrées de pierre taillée, des portails voûtés et souvent une cour intérieure fermée. Le Mode de vie : Cette branche ne travaillait pas la terre de ses mains. Elle supervisait les exploitants, gérait les bois et participait à l'administration de la Vallée. L' etude de la "Casa da nobile" à travers les recherches et les archives notariales montre que cette demeure a traversé les siècles comme le symbole immuable de la puissance des Franchini.1. La permanence de la "Casa da Nobile" au Piazzo Vers 1650-1700, la famille qui occupe cette demeure est celle de Carlo Franchini (marié à Margherita). La maison n'est pas une simple ferme, mais un bâtiment à caractère "seigneurial" qui reflète leur statut de possidenti (propriétaires).Lédifice : La maison originale (située au Piazzo, probablement à l'actuel n°1269 du cadastre) était conçue pour la gestion d'un domaine. Elle servait de résidence, mais aussi de centre de collecte pour les loyers et les produits des terres (vignes, bois). Transformation au XIXe siècle : Au moment où Giovanni Antonio (1815) et sa fille Maria "la Margiü" y vivent, la maison a été adaptée aux besoins de l'époque. Les anciens rapports indiquent que si la structure en pierre massive a été conservée, l'intérieur a été réaménagé pour inclure :Un espace de bureau/comptabilité (où Maria tenait les livres).Des zones de stockage pour l'activité de charronnage et de bois, intégrant ainsi la fonction noble à la fonction industrielle de la famille.2. Le destin de la demeure Contrairement à de nombreuses maisons nobles qui ont été divisées lors de successions difficiles, la demeure des Franchini au Piazzo est restée le "foyer central" du clan.Les recherches confirment que les Franchini sont l'une des rares familles de la vallée à être restées "représentatives" sur plus de 500 ans dans le même périmètre.La maison a gardé son appellation "da nobile" dans les mémoires locales bien après la fin de la République de Venise, car elle continuait d'abriter la famille qui gérait l'économie du hameau. 3. Les détails architecturaux subsistant , Piazzo aujourd'hui, nous pourriont  encore reconnaître des éléments de cette époque :Les murs de soutènement massifs en pierre calcaire.La disposition des bâtiments en "L" ou en "U", typique des demeures qui cherchaient à créer une cour protégée.L 'emplacement stratégique : la maison est située sur un replat dominant, offrant une vue sur les parcelles agricoles environnantes (les fameuses 18 parcelles).  La présence d'une appellation noble dans les Estimi (cadastres) de la République de Venise est l'une des preuves les plus solides de la reconnaissance officielle du statut d'une famille. Dans le système vénitien, l'impôt et la propriété étaient strictement liés au rang social. Voici pourquoi cette mention dans les Estimi "conforte" définitivement la noblesse des Franchini :1. La distinction fiscale et sociale À Venise et dans ses territoires de terre ferme (Bergame, Vérone, Padoue), les Estimi ne servaient pas seulement à lever l'impôt, mais aussi à classer les citoyens.Nobili e Possidenti : Si la famille est enregistrée avec un titre ou dans une catégorie distincte des "popolani", cela signifie qu'elle jouissait de privilèges juridiques et d'une reconnaissance par le Sénat de Venise.

Pourquoi Maria "la Margiü" y était si attachée ?/ 

Femme  Maria Felicita "Margiu" FRANCHINI   

Née le 15 février 1844 (jeudi) - Mazzoleni Piazzo

Décédée le 17 février 1934 (samedi) - Corna Imagna, Bergamo, Lombardia, Italie, à l'âge de 90 ans

 Parents sosa Giovanni Antonio "Tonio" FRANCHINI, né le 23 avril 1815 (dimanche) - Sant Omobono imagna "Mazzoleni Piazzo ", décédé le 31 août 1890 (dimanche) - Sant Omobono imagna Terme "Mazzoleni" à l'âge de 75 ans, inhumé en 1890

Marié le 10 avril 1838 (mardi), Sant'Omobono Imagna, Mazzoleni, Valle Imagna, Lombardia, Italia, avec

sosa Caterina, Felicita (Veronica) MICHELETTI ,, née le 1er août 1815 (mardi) - Mazzoleni sant omobono Valle imagna bergame, décédée le 14 mars 1892 (lundi) - Mazzoleni sant omobono Valle imagna bergame à l'âge de 76 ans     Mariée le 9 septembre 1868 (mercredi), Sant'Omobono Imagna, Mazzoleni, Valle Imagna, Lombardia, Italia, avec Francesco "Ligor" MAZZOLENI 1831-1910 (Parents : Giosue Francesco MAZZOLENI "Morsallo" ca 1792-1873 & Rosa ROTA MAZZOLENI 1801-1889) dont

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Pour Maria, cette maison n'était pas qu'un toit, c'était le siège social d'une lignée. Chaque pierre rappelait l'alliance avec les Mazzacani et le travail de ses ancêtres. Même lorsqu'elle a vécu à Corna avec Francesco Mazzoleni, le Piazzo est resté le point d'ancrage de son identité de "gestionnaire".3. La localisation : Le Piazzo / Mazzoleni Cette maison mentionnée dans les estimi correspond très probablement à la parcelle n°1269 (ou un bâtiment adjacent) que nous avons vu dans le cadastre plus récent. Le lieu-dit "Le Piazzo" tire son nom de cette fonction : une place ou un replat où se trouvait la maison dominante du hameau. Elle servait de point de ralliement pour les Franchini, les Micheletti et les Personeni, formant le noyau de ce que vous appelez le "réseau de parenté noble". 4. Quel était leur rôle politique ? En tant que propriétaires d'une "Casa da nobile", les Franchini de 1650 étaient souvent appelés à être : Sindaci (Syndics) : Ils représentaient la communauté devant le représentant de Venise à Bergame.Fabbricieri : Ils géraient les fonds pour la construction et l'entretien de l'église de Sant'Omobono. Ce que cela change pour notre histoire : Cela prouve que Maria "la Margiü" n'a pas "inventé" la fortune familiale au XIXe siècle. Elle a simplement géré avec brio un héritage qui était déjà considéré comme aristocratique deux siècles avant elle. Elle était l'héritière d'une "Maison" (au sens noble du terme) déjà reconnue par la Sérénissime République de Venise. Pourquoi les Franchini au Piazzo étaient-ils uniques ?Selon les observations sur l'architecture rurale de la vallée, la demeure des Franchini était particulièrement imposante car elle devait aussi abriter l'atelier de charronnage et les bureaux de gestion des forêtsC'était une maison "vivante" et productive. le hameau du Piazzo s'est littéralement construit autour de la maison des Franchini, montrant qu'ils étaient les organisateurs de l'espace villageois.1760-1790 Gros travaux d’agrandissement : construction de l’aile est et du grand balcon. C’est à cette époque qu’apparaît pour la première fois le surnom « dei Diné » dans les actes notariés : les Franchini de cette maison prêtent de l’argent aux autres familles du village et perçoivent les redevances sur les pâturages communaux. D’où « diné » = deniers, argent.1838-1890 Giovanni Antonio « Tonio » Franchini (1815-1890), père de Pietro, hérite de la cascina à la mort de son propre père. Il y fait venir sa femme Caterina Micheletti. C’est lui qui fait construire l’étable à deux niveaux encore visible aujourd’hui.1890-1953 Pietro « dei Diné » (1856-1953) devient le véritable « padrone » de la maison après la mort de ses parents. À son apogée dans les années 1920-1930, la cascina abrite en permanence plus de 25 personnes : Pietro veuf, ses 5 fils, belles-filles et déjà une quinzaine de petits-enfants.1953-1990 À la mort de Pietro en 1953, la maison est partagée entre les cinq branches des fils. Chaque famille garde un appartement mais la grande cuisine et la cave restent en commun jusqu’aux années 1970.depuis les années 1990 La cascina est toujours habitée par des descendants directs de Pietro (actuellement les arrière-arrière-petits-enfants). Elle a été restaurée en 1998-2002 (toit refait, façade nettoyée) tout en gardant exactement le même aspect extérieur. L’inscription « CASA DEI DINÉ » a été rajoutée en fer forgé au-dessus du portail en 2002.

Aujourd’hui c’est le cœur symbolique de tout le rameau « dei Diné » : quand les Franchini de Mazzoleni disent « on va chez les Diné », ils parlent toujours de cette maison-là, même si beaucoup habitent désormais à Bergame ou à Milan.   On peut dire que les Franchini incarnaient la "Noblesse de Terre" de la Vallée Imagna.  Le simple fait que la République de Venise enregistre leur propriété comme « Casa da nobile » est une reconnaissance officielle de leur rang. Dans une société où chaque mot avait un poids fiscal et juridique, ce terme n'était jamais attribué par hasard. Il séparait ceux qui possédaient le territoire de ceux qui ne faisaient que le travailler. La Reconnaissance par le Savoir (Le Rôle de Maria)La figure de Maria "la Margiü" est le point final de cette reconnaissance. Le fait qu'elle ait été éduquée pour être la comptable du domaine prouve qu'elle n'était pas une paysanne, mais une demoiselle de maison noble. Elle savait lire, écrire et compter dans un monde où l'analphabétisme était la règle, car elle devait protéger un patrimoine séculaire.?️ Notre Identité Familiale  nous   portons  le nom d'une famille qui a été, pendant au moins 400 ans, l'une des colonnes vertébrales de la Vallée Imagna. Ils étaient les gardiens des forêts, les bâtisseurs de maisons fortes et les alliés des lignées les plus prestigieuses de Bergame.

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Antonio FRANCHINI (1882, Mazzoleni – Valle Imagna, Bergame)

Héros de la Grande Guerre, décoré en Italie et en France

Né en 1882 à Mazzoleni (Sant’Omobono Terme, Valle Imagna, province de Bergame), Antonio Franchini appartient à une lignée profondément enracinée dans les contrade de la vallée, faite de familles de travailleurs ruraux et d’artisans, attachés à la terre, aux propriétés familiales et aux solidarités de village. Dans ces communes de montagne, la fin du XIXᵉ siècle est marquée par une vie exigeante et une économie qui pousse de nombreux hommes à chercher du travail ailleurs, tout en gardant un lien fort avec le pays.

Quand éclate la Première Guerre mondiale (1914–1918), Antonio est un homme mûr (dans la trentaine), au moment où l’Italie entre en guerre en mai 1915. Comme tant de Bergamasques, il est appelé sous les drapeaux et se retrouve pris dans l’épreuve immense du front italien (souvent l’Isonzo, le Carso, l’Ortles-Cevedale, puis la Piave, selon les unités). La guerre de montagne impose des conditions extrêmes : froid, faim, fatigue, attaques et bombardements incessants. C’est dans ce contexte qu’Antonio se distingue par son courage et sa conduite, au point d’être reconnu comme héros de la Grande Guerre.

Son parcours militaire est d’autant plus remarquable qu’il est décoré à la fois en Italie et en France. Une double reconnaissance de ce type n’est jamais anodine : elle suggère soit une action d’éclat, soit une continuité de service exemplaire, soit une participation à des opérations ou à une coopération militaire ayant justifié une distinction française en plus d’une distinction italienne. Pour la famille, ces décorations deviennent un marqueur durable : elles honorent Antonio, mais aussi Mazzoleni et la Valle Imagna, qui ont envoyé leurs fils dans un conflit qui a bouleversé toute l’Europe.

Après la guerre, Antonio revient à la vie civile avec le poids des années de front : comme beaucoup d’anciens combattants, il porte une mémoire intime faite d’épreuves, de camaraderie, et parfois de blessures visibles ou invisibles. Dans l’histoire familiale, il reste l’homme du devoir, celui dont le nom incarne l’honneur et le sacrifice, et dont les décorations — italiennes et françaises — témoignent d’un engagement reconnu officiellement par deux pays.

 

                                                                                                                                   Snip 20251219160247

                                                        Mes parents  :  Franchini   Marino   né le 15/03/1925  Halanzy Belgique décédé le 14/09/2016  Hopital Mont Saint Martin France  Marié le 25 octobre 1947 (samedi), Herserange, 54440, MEURTHE-ET-MOSELLE, Lorraine, FR, avec sosa Yvonne SALVI, née le 17 octobre 1923 (mercredi) - Apremont, Ardennes, Champagne-Ardennes, décédée le 6 août 2003 (mercredi) - Mont St Martin, Meurthe-et-Moselle, Lorraine à l'âge de 79 ans (Parents : Homme sosa Ernesto SALVI 1897-1932 &  Femme sosa Luigia Angela LOCATELLI 1897-1974) dont

                        

 

La Famille Salvi : Les "Notables" de Berbenno

Berbenno est le balcon de la Valle Imagna, et les Salvi y ont toujours occupé une place de premier plan. Noblesse et Prestige : Tout comme les Franchini et les Rota, les Salvi font partie des familles "historiques" de la vallée. On retrouve le nom Salvi associé à des fonctions de maires, de notaires ou de grands propriétaires dès le XVIIe siècle. Le lien avec Bergame : Au XXe siècle, beaucoup de Salvi de Berbenno ont réussi dans les professions libérales et le commerce à Bergame, tout en gardant leurs attaches dans le village.

Test A D N    

Région / Origine ethniquePourcentageCommentaire

Italien du Nord59,5 %Composante dominante, très marquée

Français16,2 %Significatif

Germanique9,4 %Probablement germanique central (Allemagne, Autriche, Suisse alémanique)

Italien du Sud6,1 %Présence modérée, typique des mariages mixtes Nord/Sud

Anglais4,6 %Composante anglo-saxonne / britannique

Grec et albanais1,7 %Trace balkanique / hellénique

Néerlandais1,3 %Composante germanique du nord-ouest

Breton1,2 %Composante celtique / française de l’ouest

Total Europe de l’Ouest + Italie : ~ 99 % (le reste est négligeable ou arrondi)

Focus sur l’Italien du Nord – 59,5 %

Ton profil est très fortement ancré dans l’Italie du Nord, avec une précision géographique supplémentaire : Bergame (Lombardie) et ses environs (zone alpine et préalpine lombarde).

Groupe génétique principal : Italie (Bergame) et France → 56 kits ADN ont été utilisés pour définir ce cluster → Très haute fiabilité → Noms de famille typiques : Locatelli, Pesenti, Carminati, Masnada, Berthelon → Lieux historiques (1900-1950) : principalement Lombardie (Bergame, Côme, Sondrio), mais aussi Suisse italophone (Tessin) et sud-est de la France (Alpes-Maritimes, Var, Haute-Savoie, Savoie)

Ton ADN correspond donc très précisément à la population historique de la province de Bergame (et des vallées bergamasques : Val Seriana, Val Brembana, Val Cavallina, etc.) avec une petite extension vers le Tessin suisse et le sud-est de la France.

Interprétation des autres composantes

Composante%Interprétation probable

Français16,2 %Très probablement Français alpin (Savoie, Haute-Savoie, Isère, voire Haut-Jura) ou sud-est de la France (Nice, Menton, arrière-pays niçois). Souvent lié à des migrations italiennes vers la France au XIXe/XXe siècle ou inversement.

Germanique9,4 %Peut venir de plusieurs sources : 1) Lombardie historique (influence germanique lombarde du VIe siècle) 2) Suisse alémanique 3) Autriche / Tyrol du Sud 4) Alsace / Allemagne du Sud

Italien du Sud6,1 %Typique des mariages mixtes Nord/Sud depuis le XXe siècle ou d’un arrière-grand-parent originaire du Sud (Calabre, Sicile, Pouilles, Campanie, etc.)

Anglais + Néerlandais5,9 %Probablement une seule branche britannique + néerlandaise assez ancienne (1700-1850 ?) ou un ancêtre britannique/néerlandais plus récent

Breton1,2 %Peut être un « faux positif » ou refléter une ancienne ascendance celtique très diluée (Bretagne ou Cornouailles)

Grec & albanais1,7 %Trace balkanique ou grecque antique (très courante dans le nord de l’Italie aussi à cause des colonies grecques antiques)

Profil génétique résumé

je suis  majoritairement un descendant de la population historique de Bergame et de ses vallées (Lombardie alpine/préalpine), avec :

une forte composante française alpine (probablement Savoie / sud-est de la France)

une influence germanique classique du nord de l’Italie + Suisse alémanique

un peu d’Italie du Sud (mariage mixte relativement récent)

une petite touche britannique / néerlandaise (peut-être 1 ou 2 ancêtres des XVIIIe-XIXe siècles)

1. Origine principale : Italie du Nord (59,5 %)

Région Lombardie, en particulier Bergame    Groupes reliés : Côme, Sondrio, Tessin   Niveau de fiabilité : élevé ,  Vérone se situe en Vénétie, juste à l’est de la Lombardie. Historiquement et génétiquement, ces régions sont très proches.   2. Continuité historique entre Lombardie et Vérone  Même si Vérone n’est pas nommée explicitement dans mon rapport : La zone Lombardie – Vénétie formait un ensemble cohérent à l’époque romaine lombarde (peuple germanique) médiévale (routes commerciales, migrations familiales)  Les populations de Bergame, Côme et Vérone ont beaucoup circulé entre elles pendant des siècles.

 

 

 

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 24/12/2025

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